Le dossier intrigant des exportations des déchets de métaux ferreux et non ferreux n'en finit pas de livrer ses dessous. Des milliards de dollars se sont évaporés sous le ciel des paradis fiscaux au profit d'une poignée d'hommes opérant, selon nos sources, à travers des centaines de prête-noms. Certains parlent de 7 milliards de dollars de perdu, d'autres affirment que ce chiffre ne représente qu'une infime partie des capitaux non rapatriés. La complicité de certains cadres dans l'administration des douanes, des banques et autres liés au commerce extérieur et à la justice est flagrante. Un des exportateurs qui était à l'origine de l'éclatement du scandale n'a, en effet, pas écarté l'hypothèse d'un lien entre le financement du terrorisme et le trafic des métaux ferreux et non ferreux. «Il est à craindre que les capitaux qui ont atterri dans des paradis fiscaux n'aient emprunté des pistes dangereuses», après la DST française, le FBI commence à s'intéresser au scandale qui pourrait mener à des conclusions en vogue. C'est-à-dire le terrorisme. En effet, le nombre d'Algériens possédant des comptes dans des paradis fiscaux a atteint des cimes incroyables. Au bout d'une année, il est passé d'une centaine à plus de 1 000 opérateurs tous liés à l'exportation des métaux ferreux et non ferreux. Les agents du FBI ont saisi l'occasion dès que la piste du financement du terrorisme avait resurgi sur la scène médiatique et policière. Cette information a suscité une panique dans les milieux des affaires algériens et même français. Certaines sociétés françaises sont, en effet, impliquées dans le scandale. Celles qui n'ont pas marché dans la logique des barons du ferreux, ont carrément perdu le marché algérien. d'autres ont, au contraire, rendu la marché très vaste en ouvrant le marché israélien, à travers certains Palestiniens qui seraient des prête-noms.