Cheikh Aheddad laisse un manuscrit inédit sur le souffisme, la Tariqqa Errahmania et autres questions liées à l'insurection de 1871. À 80 ans, il répond positivement à l'appel d'El Mokrani dans l'insurrection du 8 avril 1871. Rares sont les personnes se posant la question sur la source de sa notoriété morale, spirituelle et religieuse. Il a marqué le soulèvement du 8 avril 1871 contre le colonialisme français. Fondateur de l'ordre connu sous l'appellation «Tarika Rahmania» qui lui a valu une très forte popularité et respect des Algériens des quatre coins du pays, le village natal du cheikh, Seddouk Oufella et toute la commune se souviennent et fêtent l'anniversaire du déclenchement de la révolte. La présence d'un des membres de la famille du défunt Krim Belkacem, Rezki Krim, démontre toute l'importance du lien entre l'insurrection du 8 avril 1871 et celle du 1er Novembre 1954. Des personnalités culturelles, historiques, sportifives, font partie aussi des invités de marque de cette manifestation symbolique. Emprisonné à Constantine après son arrestation lors des événements de l'insurrection 1871, le juge français le condamnera à 5 ans de prison, mais après 5 jours passés dans la prison de Koudiat, cheikh Ahedadh rend l'âme. Pour l'Histoire, selon de nombreux témoignages, Cheikh Aheddad jeta sa canne à Seddouk le 8 avril 1871 lors de son appel à l'insurrection et dira aux foules nombreuses: «Si Dieu veut, un jour nous jetterons le colonialisme dans la mer comme j'ai jeté la canne.» Un manuscrit inédit a été révélé par les proches de Cheikh Aheddad où il avait abordé des thèmes sur le soufisme, la fameuse Tariqqa Errahmania et autres questions liées à son époque. Secondé par ses deux fils, Cheikh Aziz et Cheikh M'hand, il a voué toute sa vie à l'étude de la rationalité et enseignement coranique et religieux. Un nombre indéterminé de ses disciples ont été déportés en Nouvelle Calédonie. Des historiens ont animé cet événement.