Feux de forêt et autres catastrophes seront surveillés à partir du ciel. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a présenté hier au Cercle national de l'Armée de Beni Messous, les avancées réalisées dans les nouvelles technologies. Un deuxième satellite est mis en orbite par l'Algérie à savoir Alsat-2A, a fièrement annoncé le ministre. L'Agence spatiale algérienne est en train de construire le premier satellite 100% algérien. L'Algérie possède déjà deux satellites en orbite mais ils ne sont pas de fabrication algérienne, ils ont été acquis auprès de pays étrangers. Mais celui-là est actuellement en agencement par des ingénieurs à Oran, précise le ministre. Il ajoute que «la réception et la mise sur orbite de ce satellite est prévue pour 2013». Toutefois, Benhamadi avoue que quelques pièces de ce satellite ont été importées. Le pays est aussi en pleine phase de transformation numérique avec le projet e-Algérie. Hier, un atelier a été réservé à Alsat-2A qui a été mis sur orbite le 17 juillet 2010 à partir du site de lancement de Sriharikota à Chennaï (Inde). Il a été mis en exergue lors de ce congrès, l'importance d'Alsat-2A dans le développement national et la réalisation et l'actualisation de la carte de sensibilité à la désertification et le suivi des zones favorables au criquet pèlerin. Il aide également le suivi et l'étude des infrastructures de base, le suivi des instruments d'urbanisme et des programmes d'habitat. Alsat-2A peut être utilisé comme un moyen fiable pour l'aménagement du territoire et des ressources naturelles, comme n'a pas cessé de l'affirmer le ministre: «L'importance d'Alsat-2A n'est pas à démontrer puisqu'il est un instrument de développement pour tous les secteurs.» L'un des avantages qui attirent le plus l'attention est sans conteste la gestion et la prévention des risques majeurs tels que le suivi de feux de forêt. Le DG de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, a paraphé une convention avec l'Agence spatiale algérienne. Cela permettra à la Protection civile d'utiliser le satellite pour sauver des vies. Le satellite donnera à celle-ci une vision globale et plus nette en cas de catastrophe naturelle.