La ville de Bouira connaît une vaste opération de réhabilitation qui a nécessité des sommes astronomiques. Malgré cet effort, il reste des quartiers où la vie au quotidien s'apparente à un vrai parcours du combattant. La cité des 75/400 Logements, comme la majorité des cités, n'est pas baptisée et est située juste derrière le siège de l'Opgi. Dépourvue d'éclairage public, d'un quelconque aménagement, la situation est précaire. Selon un habitant, cette situation date depuis plus de dix années. L'incivisme de certains citoyens a contribué à cet état de fait. En effet, et au grand dam des lois et règlements, des occupants déposent leurs ordures ménagères juste devant les accès des bâtiments. Une entreprise désignée pour aménager les alentours de la cité et ses espaces communs a laissé le site en chantier. Le fait qui irrite les occupants est que cette cité est située au centre-ville de l'agglomération, au milieu de plusieurs projets en réalisation. L'obscurité faute d'éclairage public est un facteur qui a permis la prolifération des chiens et autres animaux errants. Des hordes entières investissent les lieux dès la tombée de la nuit, ce qui représente un réel danger pour les habitants. La situation est identique du coté de la cité LSP, bâtie entre la cité des 70 Logements et le siège de la sûreté de wilaya. Malgré le cri de détresse des propriétaires à travers plusieurs journaux dont le nôtre, rien n'a été fait pour éviter une catastrophe. Les fouilles réalisées sur le site sont un danger réel pour les enfants et les personnes âgées qui habitent ces lieux. Toujours dans le même ordre d'idées, la route qui relie l'hôtel Sofy au siège de la succursale Badr reste impraticable à longueur d'année. Les investisseurs qui se sont empressés de bâtir des immeubles de promotion immobilière et des locaux commerciaux crient au scandale. Le propriétaire de 8 locaux, fermés depuis plus de dix ans, se dit outré et regrette d'avoir «jeté» son argent. Une autre cité ayant bénéficié d'un aménagement continue à attendre l'éclairage public. La cité éducative sise en face du siège de daïra est sans lumière depuis plus de deux ans, malgré la pose des pylônes.