Les travaux de construction au niveau de cette cité, située à 3 km de la ville de Douera, demeure inachevés depuis 2001. Les habitants de la cité 350 logements de AIn Dzaïr à Douera vivent dans de mauvaises conditions depuis que les autorités les ont relogés dans cette cité réalisée par l'OPGI de Bir Mourad Rais, après le séisme de 2003. Venues de différents quartiers d'Alger, ces familles vivent aujourd'hui dans l'insécurité et sont confrontées à plusieurs problèmes. “Nous vivons dans des logements sans aucune commodité propre à une vie décente. Les fenêtres des appartements occupés sont sans volets. Les cuisines et les sanitaires n'ont pas de robinets et certaines chambres sont sans portes”, selon un habitant de cette cité. “Notre quotidien est devenu plus difficile avec l'insalubrité des lieux, le manque d'assainissement, pas d'éclairage public, pas d'espace vert, ni d'aire de jeu pour les enfants, nous n'avons aucun magasin pour faire nos achats. Ici, ce sont les chiens errants qui occupent les lieux”, selon cet habitant qui dénonce également le fait que la seule route qui mène vers la cité ait été fermée par un entrepreneur privé avec l'autorisation de l'APC. “En cas d'incendie ou d'urgence quelconque, comment un véhicule de secours pourra-t-il arriver sur les lieux. Cette route principale a été remplacée par des marches impraticables. La route a été réalisée par le ministère des Travaux publics. Comment décide-t-on de la supprimer sans aucune explication ? Nos enfants sont confrontés à un vrai danger car l'école est à 3 kilomètres de la cité, surtout qu'il y a un manque de transport flagrant”, se plaint notre interlocuteur qui dira aussi que pour faire des achats ou aller dans une polyclinique, il faut se déplacer au centre-ville qui est à 3 kilomètres de la cité. Aujourd'hui, les habitants de cette cité se demandent sur quelle base et critères décident les autorités concernées de reloger ou loger les citoyens ? Comment un projet qui date de l'année 2001 n'est pas encore achevé ? Il est à souligner que la cité est construite sur un sommet de montagne et sur une nappe d'eau, selon notre interlocuteur qui demande qu'une “commission d'enquête du ministère de l'Habitat se déplace à la cité pour voir dans quelles conditions nous vivons”. F. A.