De nombreux accidents sont causés par des travaux de voirie, d'électricité ou de gaz. Le SIG, ou Système d'information géographique, est un nouvel outil informatique mis en place par la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) pour mieux satisfaire le client abonné. Il permet aussi de lui éviter les désagréments qu'il subit à chaque coupure et à chaque fuite d'eau ou encore suite aux différents travaux de réfection effectués sur la chaussée ou les trottoirs par les secteurs concernés. Inaugurant les travaux d'une journée d'étude sur le SIG, tenue à Kouba au siège de la Seaal, le directeur général de la Seaal, Jean-Marc Jahn, a axé ses propos sur le passage de la Seaal, du «rôle de pompier à celui d'anticipation», c'est-à-dire la prévention avant la panne ou parfois le danger. Il citera, par exemple, le curage du réseau, estimant qu'il faudrait le diminuer en le prévenant. Il a incité au partage des expériences entre les différentes entreprises et services publics tout en arguant pour des orientations ciblant une meilleure performance, notamment en «élevant le niveau général des opérateurs» et en «privilégiant la formation qui constituera plus tard une pépinière de compétences utiles.» Le SIG, qui permettra aussi de dépister et réparer les fuites d'eau en «temps réel» sur un réseau de 4667 km de longueur, a été présenté hier lors de cette journée devant un parterre nombreux. Ce dernier était composé essentiellement de représentants de différentes entreprises nationales (Sonelgaz, Algérie Télécom, Onid (Office national de l'irrigation et du drainage) ou l'Agence nationale du cadastre...Ces entreprises et organismes interviennent à proximité des réseaux de distribution d'eau potable. Les autres séminaristes présents travaillent en collaboration avec les services de la Seaal. Le but de cette journée est de «sensibiliser l'ensemble des acteurs intervenants, de réfléchir aux perspectives d'amélioration de la situation actuelle et surtout à une coordination plus performante par la maîtrise du patrimoine public.» Il s'agit aussi en priorité de partager l'information sur l'état d'avancement des intervenants en matière de SIG. Pour ce faire, un échange permanent de données est impératif qui servira plus tard à une collaboration et à une amélioration du travail fourni. Ce nouveau système «s'inscrit dans la démarche de l'entreprise et du client pour une gestion durable et responsable des installations publiques.» affirme-t-on. Un certain nombre de ministères concernés, dont on peut citer, bien sûr, celui des Ressources en eau, de la Défense nationale, de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, de l'Habitat et de l'Urbanisme ainsi que celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. De multiples facettes des déboires encourus par le citoyen consommateur d'eau ont été défrichées hier par les différents communicateurs qui ont participé à cette journée d'étude. Des exemples concrets ont été cités pour mieux mettre en exergue l'utilité du SIG. Parmi elles, figurent les malencontreux accidents causés par des travaux de voirie, d'électricité ou de gaz, de canalisations et autres...