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L'Arlésienne
Publié dans L'Expression le 02 - 01 - 2008


S´il suffisait simplement d´en parler pour concrétiser. La révision constitutionnelle avant tout. Les partis politiques s´agitent, la population attend. L´un des événements majeurs les plus inquiétants de la période actuelle est, sans conteste, l´indifférence quasi totale dans laquelle se trouve la population par rapport aux enjeux cruciaux qui se jouent actuellement, avec comme point d´orgue la révision de la Constitution. Or, cette dernière est comme l´Arlésienne tout le monde en parle mais personne ne peut affirmer l´avoir vue. Ainsi, on met la charrue avant les boeufs sans tenir compte de la faisabilité d´un tel événement. Bien malin celui qui dira quand le référendum sur la révision de la Constitution aura lieu, si référendum il y a. Si, pour ce faire, et comme tout le monde plaît à l´affirmer, c´est à la prochaine présidentielle qu´on s´agrippe, autant admettre que l´actuelle Constitution a de beaux jours devant elle. Parce que annoncé depuis 1999, mais jamais dévoilé, le projet de la révision de la Constitution est encore et toujours en attente d´une mise en forme. Les citoyens électeurs, au même titre que les partis politiques, sont dans l´expectative. C´est le wait and see. En ne dévoilant pas à temps son contenu, on a tendance à croire que le projet en question est renvoyé aux calendes grecques. Et dans le meilleur des cas, le référendum ne pourra se faire avant mai prochain. Et encore! Si, et seulement si, les campagnes de sensibilisation démarrent. Il faut tenir compte des délais impartis à sa préparation. Car l´actuel locataire d´El Mouradia y tient. N´a-t-il pas réitéré son attachement au respect, en toute circonstance, de la souveraineté du peuple algérien et des modalités démocratiques par lesquelles elle doit s´exprimer? Mais le peuple, pieds et poings liés, est impuissant. Ce n´est pas lui qui, réglementairement, fixe les dates de consultations. Ce n´est pas lui qui, financièrement, détient les moyens pour mener à bon port la politique voulue. Ce n´est pas lui, juridiquement, qui élabore les lois. Ce sont les politiciens qui décident. En attendant, on risque de tourner en rond. D´autant que Ahmed Ouyahia a été clair dans ses propos en évoquant le respect de la «légalité». Le secrétaire général du RND faisait incontestablement référence à l´article 177 de la loi fondamentale qui souligne que «les quatre cinquièmes des membres des deux chambres du Parlement réunis ensemble, peuvent proposer une révision constitutionnelle et la présenter au président de la République qui peut la soumettre à référendum». II y a donc un processus à suivre. Or le chemin peut s´avérer semé d´embûches. Car le FLN ne détient pas ce quota. L´actuelle loi fondamentale est très claire quant au processus de sa révision; elle ne précise pas le mécanisme par lequel la procédure de révision peut être entamée. Il y a là un vide constitutionnel qui laisse dubitatif, surtout si l´on veut se placer sous le signe de la légalité républicaine. La main qui reçoit est toujours en bas de celle qui donne, dit l´adage.

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