Selon des sources bien informées, les groupes du Gspc du Nord et de l'Est auraient été alimentés par une importante quantité d'armes et de munitions en provenance des maquis terroristes du Grand Sud algérien. Ce lot d'armes et de munitions, affirme la source, aurait été acheminé depuis les frontières algéro-maliennes par un groupe terroriste agissant sous la férule de Mokhtar Belmokhtar, émir du Gspc de la zone 9. A en croire la source, cette marchandise serait composée de deux fusils mitrailleurs, de 500 pistolets mitrailleurs, de 50.000 cartouches et de plusieurs obus, et aurait été transportée à bord de véhicules de type Toyota. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler, à cet égard, que 17 Toyota d'une compagnie pétrolière occi-dentale dans la wilaya d'Ilizi auraient été détournées par l'émir Belmokhtar, évoluant dans le grand Sud. C'est ce qui laisse croire que ces véhicules auraient été utilisés pour l'acheminement des armes qui, précise la source, formaient un convoi sous la conduite du terroriste Abderazak El-Bara, écumant les maquis de l'est du pays. De plus, selon nos informations, cette importante quantité d'armes, qui servira certainement à consolider les groupes du Gspc et les poussera également à investir les villes, aurait été volée d'une caserne implantée au nord du Mali en février 2002 par des autochtones qui l'auraient ensuite vendue au chef terroriste Mokhtar Belmokhtar. La présence du lieutenant de Hassan Hattab, en l'occurrence El-Bara, parmi ce groupe terroriste, laisse penser qu'une partie de cette marchandise aurait pris la direction des maquis de l'Est où justement active ce dernier et où le Gspc semble, ces derniers temps, reprendre du poil de la bête, après avoir subi des revers de la part des forces de sécurité. En effet, plusieurs régions du pays ont renoué avec la violence terroriste qui a entraîné la mort de 10 personnes et plusieurs blessés aux cours d'attaques des groupes du Gspc principalement. La région de M'sila et Jijel ont été, à elles seules, le théâtre de plusieurs actes terroristes où pas moins de neuf personnes ont été assassinées. Pour son financement, le Gspc est prêt à utiliser tous les moyens, même ceux en relation avec l'organisation d'Al-Qaîda. Le foncier, l'agriculture, le transport et l'immobilier ont constitué des centres d'intérêt financiers pour ce groupe.