La situation financière a été redressée partiellement en quelques mois d'activité, ce qui augure un avenir certain et prometteur pour l'entreprise. Après avoir connu des hauts et des bas et notamment avoir été confrontée à des problèmes d'ordre financier depuis l'année 1996, ayant trait à l'endettement et aux différentes charges fiscales et parafiscales (impôts, Cnasat), non honorées, l'Edied (Entreprise de distribution d'équipements électroménagers) de Sidi Bel Abbes revient de loin, car elle a failli, il y a quelques mois, sombrer dans l'abîme et disparaître à jamais. En effet, celle-ci avait une ardoise de plus de 500 millions de centimes représentant le montant des créances impayées qui se sont accumulées depuis plusieurs années. En plus, s'ajoutent les salaires des travailleurs allant de 8 à 18 mois non perçus, nous dira le nouveau directeur, M.Abdedaïm Fawzi. En dépit de tout cela et surprenant tout un chacun, l'Edied a rouvert son comptoir commercial, sis Boulevard Gambetta, au centre-ville après une fermeture forcée qui aura duré 6 longues années. Notons que c'est grâce, tout d'abord, à une aide financière du holding-Ouest que furent entamés des travaux d'aménagements et d'embellissements qui ont précédé l'ouverture du magasin. Une variété de produits électroménagers de différentes marques est achalandée et la surface ne désemplit pas vu le nombre des visiteurs et curieux, durant toute la journée et ce, jusqu'à l'heure de fermeture. La marchandise ici se vend comme des petits pains. Toujours selon notre interlocuteur, la situation financière a été redressée partiellement en quelques mois d'activité, ce qui augure un avenir certain et prometteur pour l'entreprise. Ce dernier nous indique que des rendez-vous et contacts ont eu lieu auparavant avec des entreprises du secteur étatique et notamment privé à travers le pays. A l'exemple de l'Eniem de Tizi Ouzou, Bya électronic d'Arzew et Gemed qui ont été d'un grand apport pour le démarrage de l'Edied en lui fournissant toute une gamme d'appareils électroménagers (frigidaires, congélateurs, cuisinières, etc.) ainsi qu'une variété d'appareils de télévision, à crédit. En ce qui concerne la commercialisation, l'entreprise a opté pour la formule vente à crédit avec un apport initial du client de 30% et le reste échelonné sur plusieurs mois. Grâce à ce procédé des bénéfices ont été enregistrés, ce qui permettra de payer les créances au fur et à mesure et également donner des avances sur les salaires des travailleurs. Le même responsable nous apprend que l'entreprise est actuellement en contact avec de nombreuses entreprises privées implantées dans les wilayas de Bouira, Oum El-Bouaghi et Rouiba (Alger) pour des projets de partenariat dans de nombreux domaines tels l'éclairage, la chaufferie et l'électronique.