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Une solution à la résorption du chômage
MICROCREDIT À SOUK-AHRAS
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2002

L'attention des initiateurs portera sur les relations avec les banques pour un plus grand dynamisme.
Selon les services de la DEJ (Direction d'emploi de jeunes), confirmés par les banques domiciliatrices, le bilan du programme octroi de micro crédits au profit des jeunes sans emploi a été intensif durant l'année 2002, si ce n'était la lourdeur du secteur bancaire concerné à débloquer les crédits en principe agréés par la délégation de l'emploi des jeunes chargée de la gestion et de l'orientation.
En effet, ce programme initié par l'Agence nationale du développement social a pour but de contribuer à la résorption du chômage des jeunes et la création de postes d'emploi, par le développement des activités aussi bien artisanales qu'agropastorales pour les fellahs sans travail, par l'octroi de microcrédits d'un montant maximum de 35 millions de centimes, sans intérêts remboursables, ce qui n'est pas le cas pour l'Ansej.
Cette opération a bien démarré puisque pour l'année 2002, au niveau de la délégation d'emploi des jeunes de la wilaya de Souk-Ahras, 960 dossiers ont été traités dont 907 ont été agréés.
Mais seulement 93 ont reçu l'accord de la banque domiciliatrice (BNA) qui a débloqué en leur faveur, un crédit global d'un milliard sept cent huit millions de centimes, ceci pour les activités artisanales.
Pour ce qui est des activités agropastorales, sur 4260 dossiers traités, 560 ont reçu l'attestation de conformité et ont été transmis à la Banque Khalifa pour liquidation laquelle n'a octroyé que 200 microcrédits soit 5% de la demande formulée.
Ce programme bien géré sur le plan administratif aurait pu constituer un stimulant nonnégligeable à la résorption du chômage des jeunes, et par là même contribuer à une véritable relance économique de la wilaya.
Malheureusement, cette relance fait face à un appareil bancaire lourd, bureaucratique et surtout soucieux du gain facile à des intérêts autrement plus conséquents que celui des microcrédits.
Vraisemblablement, quels que soient le dispositif ou l'itinéraire choisis, la création de microcrédits est en butte à une batterie d'entraves.
Dans notre enquête, un jeune agriculteur, qui attend son microcrédit depuis plus d'une année, nous dit «j'ai des ambitions pour l'agriculture, j'ai 5 hectares, j'ai constitué mon dossier avec acte notarié, en payant 6000 DA de frais d'enregistrement; à l'accord de la Banque, c'est une longue histoire. J'ai l'impression que le secteur bancaire algérien est un frein et non pas un outil au développement du pays, c'est vrai, ajoutera-t-il, avec amertume, nous n'oublions pas ce vieil adage qui dit «on ne prête qu'aux riches»».
L'attention des initiateurs de ce programme ambitieux est attirée sur le fait de revoir leurs relations avec le secteur bancaire qui devra faire preuve de plus de dynamisme et d'audace et surtout augmenter la masse de crédits à investir au profit de cette jeunesse, avide de travail, d'initiative et de réussite.


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