Des dizaines d'activistes du Gspc, en étroite collaboration avec Al-Qaîda, auraient trouvé asile dans de nombreuses capitales occidentales. Pas moins de quatre pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, ont initié de véritables opérations coup-de-poing contre les présumés terroristes islamistes d'origine algérienne, supposés tous appartenir au Gspc de Hassan Hattab et travaillant en très étroite collaboration avec les plus proches lieutenants de Ben Laden, qui continuent à diriger l'organisation d'Al-Qaîda. Des dizaines de terroristes algériens, à en croire ces services secrets, avec l'aide des moyens financiers et autres d'Al-Qaîda, auraient quitté les maquis algériens et les réseaux logistiques de soutien au Gspc pour s'installer dans certains pays européens afin d'y préparer des attentats de très grande envergure. Ces informations inquiètent au plus haut point ces capitales occidentales. Avec l'aide des autorités consulaires algériennes et des services de sécurité, de nombreuses opérations coup-de-poing ont été menées même si la collaboration n'est pas allée, pour le moment, jusqu'à envisager l'extradition en direction de l'Algérie d'éléments activement recherchés, et dont certains ont même été condamnés par contumace, comme c'est le cas de Anouar Haddam, toujours réfugié aux Etats-Unis, Ahmed Zaoui, détenu en Indonésie, et Mourad Dhina, réfugié en Suisse avec la bénédiction des autorités helvétiques, en dépit de la saisine officielle faite par notre représentant auprès des Nations unies. Les services secrets de ces capitales, qui ont même initié des sondages dans les milieux musulmans de leur pays, craignent que Al-Qaîda, avec l'aide du Gspc, aidé par la forte présence de communauté algérienne dans certains de ces pays, ce qui permet aux activistes de se fondre facilement dans la foule, craignent que des attentats ne soient commis à la faveur de l'attaque projetée contre l'Irak, ce qui aurait pour effet de déclencher un large mouvement de soutien et de sympathie dans les milieux islamistes et même arabes. Contacté par le journal arabophone paraissant à Londres, Azzaman, Mourad Dhina, responsable par intérim du FIS dissous a reconnu le fait que des activistes du Gspc aient pu s'infiltrer dans certaines capitales occidentales à l'aide de faux visas fournis par les réseaux logistiques de l'organisation de Ben Laden. Mourad Dhina va, encore plus loin en ajoutant que certains d'entre eux ont pu entrer tout à fait légalement dans certains pays européens. Cet homme, qui fréquente les milieux islamistes, voire terroristes, doit savoir de quoi il parle quand il ajoute que «des risques d'attentats contre les intérêts européens et américains sont prévisibles», ajoutant que «de nouvelles cellules dormantes ont pu être mises en place et sont prêtes à frapper n'importe où et à n'importe quel moment». Mourad Dhina, qui a failli être extradé vers l'Algérie et qui sait que la carte terroriste ne rapporte plus depuis les attentats du 11 septembre, semble s'être résolu à collaborer avec les services secrets occidentaux contre son permis de séjour et l'autorisation de continuer à exercer ses activités politiques à la tête du parti dissous. Cette vision, en outre, explique pourquoi le congrès de ce parti avait eu lieu sous la protection directe et rapprochée des services spéciaux, tant belges que suisses. Mourad Dhina, en outre, est revenu sur le nombre d'Algériens détenus en Europe, et dont certains n'ont même pas été inculpés même s'ils sont soupçonnés d'appartenance à des réseaux terroristes et de tentative d'attentat contre des intérêts occidentaux. Ils seraient, ainsi, au nombre de 500 à 600 en France, 15 à 20 en Grande-Bretagne et plusieurs dizaines en Allemagne.