Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, s'est félicité à Vienne, indique l'APS, des “excellentes relations” de coopération entre l'Algérie et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et a salué l'assistance fournie par cette institution en vue notamment de l'élaboration de la loi nucléaire ainsi que de la formation dont ont bénéficié les experts algériens. Intervenant lors des travaux de la 52e session de la Conférence générale de l'AIEA qui se tiennent dans la capitale autrichienne, M. Khelil a souligné que la délégation algérienne à cette rencontre exprime sa gratitude pour l'assistance qui lui a été fournie en vue de l'introduction de l'électronucléaire, la préparation de la loi nucléaire, le renforcement de l'infrastructure de radioprotection et des capacités nationales dans le domaine de la sûreté et sécurité, ainsi que les bourses et stages dont ont bénéficié les professionnels et experts nationaux. Pour lui, le programme cadre national pour la période 2009-2014 en cours d'élaboration et d'identification des priorités et des besoins nationaux, “ne manquera pas d'imprimer un saut qualitatif à la coopération bilatérale” entre l'Algérie et l'AIEA. Faisant référence au rapport du directeur général de l'AIEA sur la coopération technique, la délégation algérienne se félicite de ce que pas moins de 122 Etats ont bénéficié de ce vecteur du transfert de connaissances scientifiques et techniques grâce au professionnalisme et au savoir-faire du secrétariat de l'AIEA. Par ailleurs, l'adoption du cadre de coopération stratégique régionale lors du séminaire de haut niveau tenu en Egypte “sera de nature à améliorer les activités menées par l'agence avec le programme Afra de coopération régionale dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires”, a-t-il avancé. Ainsi, l'Algérie prépare le développement du nucléaire à usage civil. Elle s'achemine vers l'adoption d'une loi et d'un plan de développement du nucléaire, préludes à la construction de centrales nucléaires vraisemblablement en 2017 pour produire l'électricité ou l'alimentation de centrales de dessalement. Le choix de cette option laisse suggérer pour des experts que les réserves d'hydrocarbures commenceront à s'épuiser bien avant 2020. R. E.