Patrouillant au large du littoral oranais, les gardes-côtes ont arrêté, jeudi aux environs de 15 heures, un groupe de huit harragas sdont deux femmes qui tentaient de rallier la rive ibérique. Le groupe des candidats à l'émigration clandestine, qui avait pris place à bord d'une embarcation pneumatique, a été intercepté à 85 miles nautiques au nord de la plage de Cap Falcon. Selon des informations concordantes, les harragas auraient mis à profit le premier jour de l'Aïd pour embarquer sur un canot de type zodiac. Exténués et affamés, les harragas ont été débarqués jeudi soir au port d'Oran où ils reçurent les premiers soins d'usage. Ils seront présentés aujourd'hui devant le procureur de la République d'Es Seddikia. Un bilan établi par le commandement des Forces navales algériennes pour l'année 2007 fait état de 1 530 harragas arrêtés et 83 cadavres repêchés dont 60% n'auraient pas encore été identifiés. Par ailleurs, vingt-quatre heures à peine après l'interception de 8 candidats à l'émigration clandestine au large des côtes d'Oran, les mêmes gardes-côtes algériennes ont arrêté, hier, en début d'après-midi, onze autres harragas portant ainsi leur nombre à dix-neuf. Le groupe des harragas a été intercepté à bord d'un pneumatique dérivant à 6 miles nautiques au nord du littoral oranais. Une panne de moteur serait à l'origine de cette arrestation en haute mer. K. REGUIEG-YSSAAD