La rencontre tripartite de samedi, qui a regroupé le ministère du Travail, les organisations patronales et l'UGTA, a été l'occasion d'examiner la possibilité d'organiser une conférence nationale sur la PME/PMI et sa contribution à la lutte contre le chômage. La Confédération algérienne du patronat a avalisé le contenu du nouveau code du travail. C'est ce que nous a indiqué, hier, le président de l'organisation M. Boualem Merakech qui exprime, en sus, son souhait de voir le texte adopté dans les prochains mois. “Nous sommes d'accord avec l'avant-projet. Je souhaite qu'il soit adopté dans les 4 ou 5 prochains mois”, a-t-il déclaré. Interrogé sur la réunion tripartite qui s'est déroulée samedi dernier, le président de la CAP estime que le texte en question prend en charge les principales revendications de l'association. “Quelle est la place de l'entreprise dans la démarche économique actuelle ?” Pour le premier responsable de la CAP, le nouveau dispositif juridique devrait répondre de manière claire à cette question. Il considère, en parallèle, que son organisation est tout d'accord avec les autres axes du code, notamment en ce qui concerne la défense des libertés syndicales, le pouvoir d'achat. Cependant, précise-t-il, tout cela devrait s'inscrire dans une démarche en conformité avec ce qui existe dans le monde. La CAP exprime également son intérêt pour le dispositif gouvernemental de lutte contre le chômage. Toutefois, soutient-il, “cela reste insuffisant”. La CAP recommande d'aller vers une conférence nationale sur l'emploi et l'apport de la PMI/PME dans la création d'emplois. La rencontre tripartite de samedi dernier, qui a regroupé le ministère du Travail, les organisations patronales et l'UGTA, a d'ailleurs traité de ce sujet. Elle (cette rencontre) a été l'occasion “d'examiner la possibilité d'organiser une conférence nationale sur la PME/PMI dans la perspective de son renforcement et en relation avec le plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage”, a indiqué le communiqué du ministère du Travail. La réunion a également été l'occasion d'examiner l'état d'avancement de l'élaboration du rapport d'évaluation du Pacte national économique et social. Comme convenu, la CAP a remis, selon M. Merakech, son rapport d'évaluation de la situation de l'entreprise et ses principales préoccupations. Le rapport s'ajoute aux autres documents préparés par les différents départements ministériels et la Centrale syndicale. La commission tripartite mise en place à cet effet devrait donc prendre en considération l'évaluation des uns et des autres afin d'élaborer un rapport consensuel sur l'état du Pacte économique et social et mettre en œuvre les recommandations nécessaires pour la réalisation de la paix sociale. Interrogé sur l'éventualité d'une rencontre tripartite au sommet, M. Merakech a estimé qu'au niveau actuel des choses, cela n'est que “pure spéculation”. Pour lui, s'il y a tripartite, elle devra être l'aboutissement ou le couronnement d'une démarche. À noter que d'autres rencontres entre les représentants des trois parties devraient avoir lieu dans les prochaines semaines pour passer en revue les différents rapports établis sur la situation économique et sociale. H. S.