Le chevauchement de prérogatives et la prise de décision deviennent, par la force des choses, une pratique bureaucratique à laquelle font face quotidiennement les opérateurs économiques. En effet, un chef d'entreprise spécialisé dans les produits parapharmaceutiques a eu la désagréable surprise d'apprendre de la bouche des responsables d'une importante entreprise publique que les copies du registre du commerce légalisées au niveau de l'APC sont nulles et non avenues et qu'il devra le faire au niveau du Centre national du registre du commerce. Nouvelle directive ministérielle ou excès de zèle, cette entreprise vient, au grand jour, remettre en cause la crédibilité du département de l'Intérieur, seul habilité à se prononcer administrativement sur la nature des documents, et ce, à travers ses différents services et institutions.