Après la dissolution de l'Observatoire national de lutte contre la corruption, l'Etat algérien devait trouver un palliatif pour gérer ce dossier aussi lourd que sensible. C'est ainsi qu'il y a deux ans, le gouvernement a adopté un décret de création d'une commission nationale de lutte contre la corruption, conformément aux directives des Nations unies qui préconisent la création d'une commission par tous les pays membres. Le décret promulgué, on s'interroge pourquoi le gouvernement tarde à désigner les membres qui devraient siéger au sein de cette commission qui n'existe même pas à ce jour.