L'immeuble Shell de Scala La colline polluée Si l'amoncellement d'immondices en haut du mont attenant à l'immeuble Schell de Scala authentifie donc la thèse d'actes d'incivilité d'une poignée de riverains, en revanche l'accumulation de détritus accrédite également l'argument de l'inefficacité de l'éboueur. Mais tant qu'à s'efforcer en excuses inutiles, cela s'en ressent de nauséabonde façon à proximité des balcons qui s'ouvrent sur la butte malodorante de la station-service qui jouxte l'école de Fort l'Empereur. C'en est fini de la placidité aux Sources La gadoue, la gadoue… La quiétude que l'on connaît d'habitude au quartier les Sources de Bir Mourad-Raïs s'est enlisée sous les décombres, dès lors qu'il y eut l'incohérente intention de retourner les trottoirs du haut du sommet de côte jusqu'à l'estuaire de l'école Mohamed-Bekali, soit à proximité du repère cadastral de dist. 03 de l'îlot 19. Non ! qu'au premier coup de pioche, l'idée du maire n'était pas généreuse. Loin s'en faut, et ce n'est pas faute d'avoir essayé d'être à l'air du temps de ses homologues des municipalités avoisinantes. Seulement, c'était compter sans les éléments naturels qui se sont mis abondamment de la partie en ce début de semaine. En conséquence, il y eut de l'eau à volonté, qu'il était difficile aux riverains de la rue Addour-Chafaa de se rendre, qui en classe, qui à son travail. Par conséquent, la couche de tuf qui a usurpé la place au goudron s'est mêlée à la gadoue et asperge à en veux-tu en voilà les passants. Enfin et d'ici que la roche poreuse et calcaire se soit essorée de son eau, ce sera le printemps des résidents. Aire de jeux de la cité des 720-logements d'Aïn Naâdja... Gare à l'enlisement Au rythme où l'eau pluviale de la dernière ondée a charrié la boue, c'est l'aire de jeux, dont s'enorgueillit récemment la municipalité d'Aïn Naâdja, qui risque d'être ensevelie à tout jamais sous la gadoue qui se déverse à satiété du chantier en cours pour la construction d'un centre culturel. Dommage pour l'investissement qui va ainsi à vau-l'eau et pour l'enfance de l'indigente cité des 720-Logements d'Aïn Naâdja. S'il en est, peut-être bien qu'il y a là, l'occasion de préserver l'infrastructure de loisirs contre les actes de vandalisme. Pour cela, une clôture n'aurait pas été de trop pour contenir l'incursion de casseurs qui sont passés par là. Pour preuve, l'amas de cailloux qui n'est pas l'œuvre d'enfants de chœur. …Et celle de Garidi I Réparez ce muret ! À l'aire de jeux de proximité que se partagent, dans un charivari bon enfant, les mioches du quartier de Jolie-Vue et leurs camarades de la cité métropole de Garidi I, il y a eu certes la construction d'un bloc de douches et de vestiaires. Mais là n'est pas l'essentiel de notre thème, quand bien même il y a eu une pensée pour les loisirs et le confort des petits banlieusards ! Cela aurait même passé inaperçu comme l'aurait été la ponctualité d'un train, s'il n'y avait pas cette omission d'y colmater le trou opéré dans le muret d'enceinte. Cela aurait empêché la balle de sortir au-delà du champ de jeu et épargné le péril aux enfants d'aller la chercher au bord de la route. Autrement, c'est l'une des fâcheuses conséquences à inscrire à l'actif de l'inattention du maçon. N. D.