À El-Biar, force est de croire qu'il n'y en a en ce moment que pour la chaussée et sa connexité de trottoir. Pour s'en persuader, il n'y a qu'à battre le pavé dès l'estuaire de l'ancien chemin baptisé au nom du tristement célèbre Laperlier où l'essentiel de l'énergie de l'honorable assemblée qui siège du côté de la place Kennedy, donne l'impression qu'elle se focalise au… ras des trottoirs. En effet, difficile de ne pas croire qu'ici et sur le sentier escarpé de l'actuel Sfindja, l'urgence, et comme s'il n'y avait que ça de vrai, est à la réfection de la voie et sa corrélation d'avec le trottoir. Non qu'il faille se désintéresser de la voie, s'il n'y avait pas d'autres urgences. Et des situations auxquelles on doit y remédier sans délai, il y en a autant que les feuilles qui se ramassent à la pelle en ces journées automnales. Soit l'espoir d'entrevoir l'accession d'un toit ou d'en finir tout simplement avec l'agaçant tourment de la quête de l'emploi. Quoi qu'il en soit, l'argument de la rareté du foncier ne fait plus recette auprès de la vox populi qui est en droit de s'attendre à plus qu'un service minimum. En gros et pour ne pas faire obstacle à la résolution du trottoir qui a requis, selon l'avis d'attribution provisoire paru sur la presse, l'effort financier est de 16.227.198 dinars. Disons que ce n'est là qu'une succincte estimation de l'anxiété de l'El-Biarois. Enfin et quand bien même les besoins de l'El-Biarois ne peuvent décélérer l'allure impulsée à la goudronneuse, faisons toutefois le vœu que les malfaçons et les anomalies ne soient pas au rendez-vous le jour J de la réception de l'ouvrage qui est prévue dans un délai qui ne saurait excéder 75 jours. Autrement dit, il y en a assez du pavage vacillant qu'est le contrecoup d'avoir trop confondu le coup de truelle du premier artisan venu d'avec la technologie des défunts services des Ponts et Chaussées d'antan. Nazim Djebahi