Après le retrait de confiance prononcé en fin de semaine passée contre M. Nasreddine Hadjadj (élu RCD), président de l'APC par neuf élus (2 FFS, 1 Nahda, 1 RCD, 3 FLN et 2 MSP), des onze membres constituant le conseil de l'Assemblée populaire communale de Berriane, daïra située à 45 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa, le nouveau P/APC, M. Bahmed Hadjadj, (FLN) a été installé hier. M. Boulatika Ali, le secrétaire général de la wilaya de Ghardaïa, lui-même nouvellement installé, lors du dernier mouvement des secrétaires généraux, entouré de l'inspecteur général, du directeur de la réglementation et des affaires générales (Drag) et du DAL, a présidé la cérémonie d'installation qui s'est déroulée au siège de l'APC de Berriane. Néanmoins, cette installation qui a réuni l'ensemble des élus ayant voté le retrait de confiance s'est déroulée en l'absence de l'ex-P/APC et un autre élu du RCD qui ont boycotté la cérémonie. Rappelons que les motifs ayant présidé à ce retrait de confiance seraient, selon certaines sources, “la mauvaise gestion” des affaires de la cité, “le manque de communication” de l'ex-P/APC avec ses collaborateurs et “le blocage total des projets de développement de la commune”. Par ailleurs, le nouveau président de l'APC, M. Hadjadj Bahmed, âgé de 60 ans et ingénieur en génie civil de formation, cadre au bureau d'études public de Ghardaïa, a déjà, par le passé, endossé cette responsabilité dans cette commune, étant donné qu'il avait occupé ce poste de président de l'Assemblée communale de 1990 à 1995 en qualité d'indépendant, de 1995 à 1997 en qualité de DEC et de 1997 à 2002 sous l'étiquette RND. Sa première déclaration a été de “faire en sorte de ramener l'harmonie et la cohabitation pacifique qui ont toujours prévalu dans cette superbe ville. Ensuite de lancer dans les meilleurs délais les projets de développement inscrits afin de faire décoller la machine économique”. Des citoyens de Berriane ont exprimé leur espoir que cette désignation apportera beaucoup pour le développement de cette région qui n'a que trop souffert des graves évènements intercommunautaires qui l'ont mise sur le devant de l'actualité en mars et mai passés. L. K.