Tizi Ouzou 1 200 logements squattés C'est un chiffre faramineux : 1 200 logements sont squattés dans la wilaya de Tizi Ouzou. L'information a été donnée par le directeur de l'OPGI lors de la session de l'APW consacrée à l'habitat. Le phénomène a été induit par les événements de 2001. Selon le directeur de l'OPGI, parmi les logements squattés, 1 117 ne sont pas notifiés, 72 attribués et 11 notifiés mais dont les bénéficiaires ne sont pas identifiés. Le squat a touché essentiellement cinq daïras ; il s'agit de Tizi Ouzou (275 unités), Draâ El Mizan (197), Azazga (170), Draâ Ben Khedda (148) et Boghni (121). L'affaire est entre les mains de la justice, avons-nous appris. Des procédures judiciaires sont engagées contre 884 squatters identifiés. La justice a prononcé à autant d'expulsions, dont 37 seulement sont exécutées à ce jour. 400 autres dossiers sont en instance de jugement. Cette question du squat inquiète les membres de la l'APW qui ont longuement débattu lors de la plénière sur le phénomène. Exigeant l'application stricte de la loi, les élus n'ont pas manqué d'interpeller le wali sur la question. Y. A. Boumerdès Les étudiants de la commune de Hamadi protestent Des dizaines d'étudiants de Boumerdès tous originaires de la commune de Hamadi ont observé hier sit-in devant le siège de l'université pour protester contre le problème de transport. Les manifestants reprochent à la direction des résidences universitaires de ne pas mettre à leur disposition suffisamment de bus sur la ligne Hamadi-Boumerdès précisant qu'ils sont plus de 200 étudiants dont 120 filles à faire ce trajet et que les deux seuls bus qui leur sont affectés n'arrivent pas à satisfaire tous les étudiants. Les protestataires accusent la direction de l'Onou de Boumerdès de les marginaliser en refusant de leur affecter des bus supplémentaires. “Cette situation pénalisent surtout les filles obligées de rester à Boumerdès alors que ces dernières préfèrent rejoindre leurs foyers à Hamadi”, indique un étudiant. Joint hier par téléphone, le responsable des résidences universitaires nous a affirmé que les bus affectés à ces étudiants sont largement suffisants. “Nous avons fait des réunions avec leurs représentants et nous avons convenu de faire un contrôle durant une semaine pour vérifier le nombre des étudiants qui prennent le bus, mais dès que nous avons entamé ces opérations de vérifications certains se sont soulevés”, affirme le responsable qui ajoute que “de nombreuses étudiantes refusent on ne sait pour quelles raisons de loger dans les chambres mises à leur disposition au niveau de la résidence puisqu'elles habitent dans un rayon dépassant les 30 km”, précise le même responsable. M. T.