Suite à l'adoption du projet de révision constitutionnelle, la CADC de Tizi Ouzou a rendu publique, hier, une déclaration dans laquelle elle exprime sa position. “Il s'agit, à travers cette révision antidémocratique et sociale durant deux décennies, de justifier celle encore plus monstrueuse que nous réserve un système islamo-arabo-conservateur moyenâgeux, vivant de la violence, du terrorisme, de la corruption, de la rente pétrolière.” Pour la CADC, la procédure de révision constitutionnelle, telle qu'elle a été mise en œuvre, “viole l'article 7 de la Constitution qui stipule que le pouvoir constituant appartient au peuple.” Par ailleurs, la CADC revient sur la revendication de l'amazighité pour dire que “sans tamazight, langue nationale et officielle, il n'y aura pas d'Algérie, debout, juste et moderne”. Enfin, la CADC rappelle dans sa déclaration que les accords gouvernement-mouvement citoyen, portant mise en œuvre de la plate-forme d'El-Kseur, restent à ce jour lettre morte.