Après l'augmentation en flèche des prix des viandes rouges, les blanches suivent le mouvement. Le prix du poulet est monté en flèche en l'espace d'un mois. Vendu, il y a quelques jours seulement, à 200 DA le kilo, il place la barre trop haut et affiche les 280 et 290 DA le kilo. L'œuf est vendu entre 10 et 11 DA l'unité. Les marchands brandissent l'argument de la cherté des aliments de la volaille, qui se répercute sur le prix de vente. L'explication reste sans effet sur le consommateur qui s'attendait à ce qu'à la fin du Ramadhan et à l'approche de l'Aïd El Kebir les prix de la viande blanche baissent. “Les prix de la viande blanche ont augmenté sur le marché, nous sommes obligés de changer nos habitudes alimentaires”, a reconnu une femme rencontrée au marché de la ville. “Avant, on mangeait de la viande rouge. Il y a quelques années, nous avons changé nos habitudes culinaires en recourant de plus en plus à la viande blanche, mais le prix actuel de cette dernière nous pousse à chercher une autre solution. Laquelle ? Je ne sais pas”, ajoute la dame en désarroi. “Je ne comprends pas cette flambée des prix, mais nous devons nous débrouiller pour nous nourrir, nous devons traverser cette dure épreuve”, a-t-elle conclu. Chabane Bouarissa