Les marchés de la wilaya de Tissemsilt connaissent ces derniers jours une flambée des prix des viandes blanches, particulièrement du poulet de chair. De même que les œufs et la viande rouge. Une situation qui, au demeurant, ne laisse pas indifférent le consommateur qui se voit privé de ces denrées qui étaient naguère à la portée des petites bourses. Ainsi, la ménagère se trouve contrainte de gérer de manière draconienne ses ressources financières en se rabattant sur d'autres produits. Le poulet est cédé à présent à pas moins de 350 DA/kg et les œufs à 12 DA/l'unité soit 360 DA/le plateau. Quant au prix de la viande rouge (ovine et bovine), il oscille entre 650 et 700 DA le kg, selon la qualité. Même les légumes frais à l'image de la pomme de terre, les tomates et des poivrons connaissent une vertigineuse hausse. Le prix du poulet est monté en flèche en l'espace d'une semaine. Vendu, il y a quelques jours seulement à 180 DA le kilo, il met la barre haute et affiche les 350 DA/kg. Les marchands brandissent l'argument de la cherté des aliments de volaille qui se répercute sur le prix de vente. Les aviculteurs ont unanimement affirmé que la flambée des prix de l'aliment des poulets risque de les pousser à mettre la clé sous le paillasson et mettre des centaines d'employés au chômage. Le prix des aliments de la volaille est passé de 2 500 DA à 4 000 DA le quintal. Une telle hausse se répercute sur le consommateur qui paiera plus cher le poulet sur les étals. En effet, la pomme de terre a gagné les seuils des 45, voire 50 DA/kg alors que dans un passé récent son prix ne dépassait pas 25 à 30 DA/kg. Ceci dit, les tarifs appliqués ont doublé. Qu'est-il arrivé ? Le problème est ailleurs, indique-t-on. Au rayon des fruits, les prix demeurent élevés. Abed Meghit