SESSION CRIMINELLE À RELIZANE 67 affaires enrôlées Soixante-sept affaires sont inscrites au menu de la troisième session criminelle de la cour de justice de Relizane qui a débuté le 15 du mois courant. Cette session a vu pour la première fois l'obligation du tribunal de siéger jusqu'à deux fois par jour, afin d'arriver à traiter toutes les affaires inscrites. Dans ces 67 affaires, on trouve 159 personnes impliquées, dont 52 en liberté provisoire, 7 déclarées en fuite et 5 autres placées sous contrôle judiciaire. Parmi ces mêmes affaires, 10 sont en relation avec la falsification de billets de banque, ainsi que le faux et usage de faux documents officiels, et verront le jugement de 44 personnes. Quant au volet des affaires criminelles relatives à la constitution de bandes de malfaiteurs et coups et blessures volontaires (CBV), le tribunal criminel aura à juger pas moins de 14 affaires. Par ailleurs, 3 autres individus impliqués dans des réseaux terroristes, avec détention d'armes à feu sans autorisation, comparaîtront devant le même tribunal. Qui aura à juger aussi d'autres affaires en relation avec la détention d'armes et de munitions, l'attentat à la pudeur et des CBV ayant entraîné la mort, ainsi qu'un infanticide. N. Aymen SAIDA SOS D'UNE MÈRE Djellouli Houria, divorcée depuis six ans et atteinte d'un cancer du sein, habite une vieille bâtisse à la cité Boudia, près du centre-ville de Saïda. Elle se bat depuis quatre années pour l'acquisition d'un toit décent afin d'y couler le restant de ses jours avec ses quatre enfants dont l'aîné de sept ans est asthmatique. Sans eau ni gaz et faisant face au rigoureux climat de l'hiver, la malheureuse vit avec l'angoisse d'un écroulement de la bâtisse qu'elle occupe. Elle souffre en silence en attendant que son SOS pressant quant à l'acquisition d'un logement décent trouve un écho favorable auprès des autorités de la wilaya. F. Z.