Un Algérien résidant en Belgique vient d'être arrêté par la police belge dans le cadre de l'affaire Belliradj en compagnie de 10 autres personnes, dont 6 ressortissants marocains. Le réseau, soupçonné d'appartenance à une organisation terroriste, est tombé suite à l'audition de Belliradj, et le coup de filet a mobilisé une centaine de policiers qui ont investi 12 maisons dans différentes villes du royaume, dont la capitale Bruxelles. Rappelons que celui qu'on accuse d'être à la tête d'un groupe terroriste, démantelé le 18 février dernier au Maroc, avait réitéré, maintes fois, le raffermissement des liens existant avec l'ex-GSPC algérien, à travers ses rencontres avec un certain Berrabeh Benyettou, un Algérien résidant en Belgique. Belliradj affirme avoir reçu la bénédiction de la hiérarchie de l'organisation terroriste algérienne en vue de renforcer sa coopération avec Benyettou au plat pays pour recruter des volontaires marocains à entraîner dans des camps en Algérie. Belliradj, dans son audition par un juge marocain chargé de la lutte antiterroriste, a déclaré être derrière l'ouverture d'un camp d'entraînement en Algérie après que l'organisation de Droukdel décide de changer de bannière et de s'inféoder à Al-Qaïda. Dans ses aveux, l'ancien “indic” des services secrets belges, a affirmé avoir réussi à convaincre les Algériens d'ouvrir des camps qui ont par la suite reçu la visite d'une première fournée de volontaires marocains en 2005. SAïD OUSSAD