Alors que le festival méditerranéen de l'art culinaire a officiellement été reporté, une décision qualifiée de sage, les organisateurs viennent de lancer un véritable cri de détresse et dénoncent ce qui semble être de l'escroquerie au moment où ils dressaient un bilan avec le gérant d'une société, dont le patron a pris la fuite en Italie. Celui-ci devait prendre en charge la promotion du projet, voire carrément coorganiser la première édition de Saveurs méditerranéennes. “Nous vivons un véritable cauchemar. Toutes nos tentatives de recouvrer nos dus ont été vaines. Nous nous inquiétons pour les prestataires qui nous ont fait confiance afin qu'ils soient payés tous comme nous. Et ils sont prioritaires, malgré le désespoir des employés que je représente, surtout que la fête de l'Aïd pointe son nez. Nous nous sentons lésés. Les démarches que nous avons effectuées auprès des ministères et autres organismes pour nous venir en aide sont restées lettre morte”, affirment encore les organisateurs.