Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a indiqué à l'APS, à l'occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme qu'il existe en Algérie une volonté politique pour la promotion des droits de l'Homme. Abordant la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation, il a indiqué qu'en matière des droits de l'Homme, il ne faut pas oublier que le droit le plus élémentaire du citoyen est le droit à la paix civile. “Au niveau de la commission, nous avons eu à nous occuper de la question des disparus, et nous avons suivi attentivement l'application de l'opération découlant de la politique de réconciliation nationale. Il s'agit bien, d'une opération lourde et importante”, a ajouté Me Ksentini. Par ailleurs, le responsable de la CNCPPDH a précisé que l'institution qu'il préside a eu à visiter les prisons et les hôpitaux. “Il est attendu aussi, pour 2009, qu'on amorce une opération pour visiter les écoles, dans l'objectif de voir dans quelles conditions est dispensé l'enseignement dans notre pays”, a également souligné Ksentini. Quant à la peine de mort qui est, à son avis, désuète, et gagnerait à être remplacée par d'autres peines de substitution, Me Ksentini a affirmé vouloir continuer à revendiquer son abolition. “D'ailleurs, la commission s'attelle à organiser un séminaire international sur ce sujet, les 12 et 13 janvier prochain, à Alger”, a-t-il conclu.