Durant toute la matinée d'hier, l'institution hospitalière d'Oran a vécu au rythme d'une série de sit-in de protestation déclenchée par les 1 500 travailleurs du CHU affiliés au Snapap. Le siège de la direction générale, littéralement assailli par les protestataires, a été le point de départ des syndicalistes qui menaçaient de reconduire le préavis de grève. Le chapelet de revendications socioprofessionnelles est long : régularisation des avancements des carrières des personnels, promotion, application des primes d'intéressement et de contagion ainsi que l'assainissement des exercices de 2001 et 2002 des œuvres sociales. Dans ce contexte précis, nous apprenons qu'une réunion ayant regroupé des représentants de la direction de l'inspection du travail, de la direction générale du CHU d'Oran et des membres du Snapap a permis, en dernier ressort, de parvenir à un accord concernant le gel des œuvres sociales en attendant les conclusions de la justice. Selon le responsable de la section syndicale, cet “accord concerne uniquement la situation des œuvres sociales entrant dans le cadre d'une réunion qui sera présidée par le DSPS”. Enfin, les membres du Snapap du CHU d'Oran sont revenus à la charge en exigeant la comparution des anciens gestionnaires du comité UGTA des œuvres sociales de l'hôpital d'Oran. B. G.