Le 13 mars 2003, la rapidité d'exécution de la capitainerie de Mostaganem a permis le sauvetage d'un bateau battant pavillon libyen à un mille au large des côtes algériennes et des membres de l'équipage de nationalité libyenne, égyptienne et marocaine. Le navire avait subi une tempête avec des vents extrêmement violents, qui avaient endommagé l'arbre de l'hélice du bateau. Tous les marins interrogés ont souligné le courage et la dextérité des sauveteurs algériens, rajoutant même qu'ils ne garderont pas de mauvais souvenirs de leur mésaventure. Arrivés à bon port, les naufragés ont été pris en charge par les services sociaux de la wilaya et ce, dans l'attente d'un règlement du conflit qui les oppose à leur armateur, à savoir le non-paiement de leurs salaires depuis 5 mois. Bloqués au port de Mostaganem, “ces hôtes forcés” ont, par ailleurs, saisi la justice pour une procédure de saisie conservatoire du bateau et adressé un télégramme à leur ambassadeur, expliquant le litige qui les oppose à l'armateur. Aucune solution n'a été trouvée jusqu'ici, croit-ont savoir. D. M.