Aïn-El-Ksar, Tahamamt ou El Madher, peu importe le nom qu'on lui donne, cette ville située au nord de la wilaya de Batna est par excellence une ville culturelle pas comme les autres. C'est une ville privilégiée ; il y règne une vie culturelle intense. Ce n'est pas une campagne publicitaire, mais une réalité. Il faut s'y rendre pour y croire. L'APC d'El-Madher semble décidée à améliorer la vie des habitants et favoriser leur cohabitation par une politique culturelle adaptée. Lorsque vous êtes à El-Madher, ou simplement de passage, la qualité de vie qui y règne et le paysage culturel de la ville existant vous surprennent. En plus de la propreté de la ville, du calme olympien, du civisme de sa population, partout où le visiteur se promène, la ville d'El-Madher est en train de se transformer, ces dernières années, en une véritable galerie d'art à ciel ouvert. Là où le regard se pose, des sculptures monumentales, des bas-reliefs décorant les monuments publics, les édifices, les clôtures des jardins et autres, pavoisent la ville. Cette ville s'est, non seulement embellie, mais aussi elle a permis aux artistes de la région de donner libre cours à l'imagination et à prouver leur savoir-faire en matière d'art et d'embellissement. La participation de tous les acteurs locaux a effectivement donné à un coup de pouce au développement culturel, qui même embryonnaire, commence à faire de la ville d'El-Madher une direction du tourisme. Soucieuse de l'esthétique de son image, la ville ne tardera pas à paraître sur les guides touristiques de nombreux opérateurs ou du moins sur les photos de milliers de touristes. Depuis, plusieurs années, une politique dynamique sur la culture sous toutes ses formes a pris racine. En plus du bon nombre des spectacles programmés par le centre culturel et son utilisation polyvalente : concerts, conférences, spectacles et autres animations, la ville d'El-Madher se renforcera incessamment d'une nouvelle bibliothèque centrale. Cette ville s'agrémente, tout au long de l'année, d'événements prestigieux et diversifiés. Tous les espaces de la ville sont vivables. Les citoyens d'El-Madher n'empruntent pas seulement la rue pour faire du shopping ou aller à leur travail, mais aussi pour se promener, vadrouiller, traîner, tchatcher, d'une manière plus large, pour vivre. Si El-Madher trouve financement, elle pourra décrocher une place au soleil et rejoindre les grandes métropoles olympiques. B. Boumaïla