Interrogé par Liberté en marge du colloque organisé par l'Association des compétences algériennes, Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, s'est montré mesuré et optimiste à propos de l'affaire Hasseni. “Je lui ai rendu visite, il est serein. Pour moi, il est innocent et il a tout l'appui de l'Etat algérien. Maintenant la balle n'est pas dans notre camp. On attend, mais on est optimiste”. Cette affaire ne risque-t-elle pas de remettre en cause la visite projetée du Président en France au cours du 1er trimestre 2009 ? “Non”, répond-il confirmant implicitement qu'elle est envisagée. M. Ould-Abbès, qui a rappelé être revenu avant-hier de Lille où il a exprimé la solidarité du Président à la communauté algérienne après la profanation des tombes, a ajouté à propos de l'affaire Hasseni : “Tout comme le Président a dit en 1999 qu'il ne veut pas être un trois-quart de Président, il ne veut pas non plus de souveraineté limitée”. “Nous avons le devoir de le soutenir”, a-t-il conclu.