Une partie du mur de soutènement sur une longueur linéaire de 10 m s'est effondrée durant la nuit de dimanche à lundi. Il fait partie du mur de soutènement longeant l'avenue Aouati-Mustapha (route de Sétif), des “s” jusqu'à la place de l'ONU (el-Fedj), construit au début du XXe siècle. L'ouvrage qui ceinture un talus soutient l'avenue Rabah-Bita, ex-boulevards de la République. Déjà en 1999 puis en 2004, une partie du mur s'est effondrée. Celle-ci fait partie de la tranche qui subit, depuis l'effondrement de 2004, des travaux qui s'éternisent. Plusieurs personnes, dont des techniciens, avaient déjà averti que la technique utilisée dans la construction est elle-même une menace sur tout le mur. En fait, à cause de ces travaux, le talus, petit terrain forestier, s'est retrouvé découvert, et tout le monde s'attendait à un tel glissement. L'avenue était, hier, interdite à la circulation et sur place des riverains assistaient exacerbés à l'intervention artisanale des employés de la commune (un tracteur et des fourches pour déblayer plus de 1 000 mètres cubes de terre, de béton et de ferraille). Ce dernier effondrement est une autre preuve que les glissements de terrain à Constantine est l'œuvre de la bêtise humaine que celle de la nature. M. K.