Par rapport aux autres secteurs d'activité, les hôtels publics urbains ont l'avantage d'être rentables disposant, pour la majorité, d'un quasi-monopole sur le tourisme d'affaires. Offrir ces hôtels à la privatisation permettrait aussi d'offrir à d'éventuels repreneurs sérieux des entreprises économiquement et financièrement viables et rentables. Il était attendu par les pouvoirs publics de la réussite de ces repreneurs pilotes la meilleure publicité pour le reste de la politique de restructuration. Pour les employés et les syndicats, les choses sont vues autrement. Ils se demandent pourquoi l'Etat privatise des hôtels qui dégagent des bénéfices. Pour eux, le secteur public rentable doit garder son statut et le privé doit bénéficier des avantages soit pour construire de nouveaux établissements, soit pour récupérer les unités en difficulté. Une approche qu'aucune logique économique n'admet. M. K.