Même si la justice n'a pas encore rendu son verdict, les graves accusations portées par certains plaignants à l'encontre du comité des œuvres sociales de l'hôpital de Hammam Bou-Hadjar portant sur la dilapidation des deniers publics se sont avérées finalement sans fondement si l'on se réfère à la conclusion qu'a fait ressortir le document d'expertise comptable désignée par la justice en août 2008 et scellé dans plus d'une vingtaine de pages. En effet, l'affaire remonte à plusieurs mois et a donné lieu à toutes les supputations diversement interprétées au niveau de la cité des Thermes où chacun est allé de sa propre version quant à la véracité des faits. Le président ainsi que l'un des membres du comité des œuvres sociales, qui ont été réélus dans les règles de l'art en présence d'un huissier et du service d'ordre, viennent de subir le contre-coup d'une déception de leurs détracteurs. Ils se voient ainsi traduits en justice à la suite d'une accusation portant sur une affaire de dilapidation et utilisation des deniers des œuvres sociales d'une façon non conforme à la réglementation. L'enquête menée par la gendarmerie de Hammam Bou-Hadjar a permis au juge d'instruction près le tribunal territorialement compétent de recourir à un expert-comptable assermenté et agréé par la justice et ce, en sus de la mission d'audit des comptes des exercices allant de 2003 à 2007 menée par le commissaire au compte. Ce dernier aura conclu que “les comptes arrêtés et présentés par le comité des œuvres sociales sont au regard des règles et principes comptables réguliers et sincères donnant une image fidèle de la situation financière de l'activité sociale du secteur sanitaire de Hammam Bou Hadjar”. En attendant, la suite qu'aura réservée la justice à cette affaire, l'expertise vient donc de confirmer qu' “il n'a été enregistré aucune forme de dilapidation de deniers des ouvres sociales par le comité responsable et ce, durant les exercices 2006 et 2007”. D'ailleurs, selon les informations recueillies auprès de l'un des mis en cause, cette affaire risque de connaître des rebondissements en raison de la gravité des accusations. La dernière lettre anonyme adressée aux autorités de la wilaya accusant le directeur de l'établissement public de santé de proximité de faire dans le laxisme quand il s'agit de la gestion du personnel, ainsi que l'actuel président du comité des œuvres sociales et pour laquelle une plainte contre X a été déposée par les deux responsables concernés en est une preuve. D'ailleurs, l'un des agents administratifs vient de payer les frais de cette lettre anonyme après avoir été suspendu de son poste et traduit ce dimanche devant le conseil de discipline de la direction de la santé de la wilaya de Aïn Témouchent. M. LARADJ