Les forces de sécurité accentuent la pression sur les groupes armés criminels qui écument, en particulier, la région de l'est de Boumerdès. Ainsi, une embuscade tendue par les forces combinées de l'ANP et de la BMPJ à Ouled-Ameur, un village situé entre Bordj Ménaïel et Ouled Aïssa, a permis d'éliminer un terroriste, dont l'arme a été récupérée, et d'en blesser un autre. Ce terroriste abattu, qui était en compagnie de deux acolytes, aurait rejoint les maquis de katibat El Ansar, une phalange du GSPC dirigée par le sinistre et tristement célèbre Boubekeur Abbas, alias Selmane, en 1997, après avoir subtilisé l'arme de son oncle. Le guet-apens aurait eu lieu suite à des informations fournies par deux individus récemment arrêtés par les forces de sécurité dans le cadre du démantèlement d'un réseau de soutien à Bordj Ménaïel. Par ailleurs, les bombardements aériens, qui ont ciblé, la semaine dernière, des endroits suspectés abriter des terroristes au lieu-dit Hamraoua, près de Sahel-Boubarak, dans la région de Dellys, se sont soldés, apprend-on, par l'élimination de deux criminels dont les corps sont en cours d'identification. La neutralisation de ces trois terroristes s'explique par le redéploiement intensif des forces de sécurité qui continuent à acculer les groupements terroristes dans leurs derniers retranchements. Ainsi, l'offensive menée sur tous les plans par les forces combinées dans le cadre de la lutte antiterroriste ne cesse de confirmer le retour d'une stratégie affaiblie par trois ans de concorde nationale qui privilégiait les tactiques de chasse à l'homme par le resserrement de l'étau autour des irréductibles du GSPC. Un réseau de soutien a été mis hors d'état de nuire à Sidi Daoud et ses environs ainsi qu'un autre récemment à Bordj Ménaïel avec la récupération d'un lot très important de bombes artisanales à Chouicha, Cheffar et Benbata et la destruction de plusieurs caches dans différentes régions. Cette série d'opérations dénote la ferme volonté des forces de sécurité à mener jusqu'au bout la lutte contre les groupes criminels. Enfin, à Dar Beïda, un village situé sur la route reliant Taourga à Tadmaït, sur les rives de Oued Sebaou, un groupe de terroristes a fait une incursion dans une école primaire où il a saccagé l'éclairage de l'établissement et emporté l'emblème national. R. H.