La question de l'alimentation en eau potable de la commune de Taher continue d'être au centre des préoccupations de la population. Cette commune située à l'est de Jijel, qui compte plus de 75 000 habitants, est alimentée par les eaux puisées dans les forages des champs de oued Nil, situé à la sortie est de la ville. Selon les habitants, l'eau n'arrive pas aux étages supérieurs des immeubles, ce qui a incité un grand nombre de personnes à se munir de pompes électriques pour avoir droit au précieux liquide. Si certains ont trouvé une solution à leur problème, d'autres, en revanche, sont en sécheresse. Ces derniers s'approvisionnent en eau potable, à dos de mulets, depuis des sources naturelles non contrôlées. Ainsi, le projet d'alimentation à partir du barrage d'El-Agrem, dans la commune de Kaous, fait l'objet d'une étude, suite à un avis d'appel d'offres lancé par la direction de l'hydraulique, pour un montant de 17,7 millions de dinars. L'étude devra déterminer le tracé et les équipements nécessaires pour refouler les eaux du barrage jusqu'aux réservoirs de la ville de Taher. M. Bouchama