Le Festival du film amazigh se poursuivra jusqu'au 15 décembre prochain. Après une ouverture officielle, le jury présenté, la compétition a été entamée avant-hier. Le cinéma iranien est à l'honneur et c'est parti pour un marathon de cinéma ! C'est dans une ambiance festive que s'est officiellement ouvert, dimanche dernier, à l'auditorium de l'université Djillali-Liabès, la 9e édition du Festival international annuel du film amazigh. Cette cérémonie réussie a également coïncidé avec Ayred (le lion), une fête amazighe très sauvegardée dans la région de la Mekerra. En présence du wali, des autorités locales et des invités de marque, l'ouverture officielle du festival a débuté par l'hymne national, puis une minute de silence à la mémoire des martyrs palestiniens de Gaza a été observée. Place ensuite au cinéma avec une projection d'un documentaire sur la Palestine, en solidarité avec le peuple palestinien. Dans son allocution, le wali de Sidi Bel-Abbès, Mokhtar Bentabet, a souhaité la bienvenue aux invités. “Nous sommes ravis d'accueillir cet événement qui, on espère, sera le prélude pour une relance de l'activité cinématographique dans la wilaya”, dira-t-il.De son côté, le représentant de la ministre de la Culture, Nordine Lardjan, a donné le coup d'envoi officiel de cette 9e édition du Festival annuel international du film amazigh, placée cette année sous le signe “pour une libre circulation des idées par le mot et l'image”, tout en souhaitant, au nom de Khalida Toumi, “un succès pour cette rencontre”. La soirée d'ouverture a également été marquée par la présence du poète et chanteur Lounis Aït Menguellet qui a volé toutes les lumières et a été reçu avec les honneurs à telle enseigne que tout le monde s'est bousculé pour lui serrer la main et prendre des photos. Notons également la présence de l'écrivain et ancien ministre, d'origine algérienne, Azouz Beggag et du musicien compositeur Safy Boutella. Par ailleurs, un vibrant hommage a été rendu à quatre femmes du cinéma national sur deux générations, à savoir Djamila Bachène, Keltoum, Hadjira Oubachir et Djamila Amzal. Des médailles ont été décernées à ces quatre brins de femmes, en guise de reconnaissance à l'égard de leurs efforts et leur combat pour un cinéma algérien. Les organisateurs ont aussi eu un clin d'œil artistique pour Kateb Yacine, grand écrivain cher à l'Algérie et en particulier à Sidi Bel-Abbès, capitale de la Mekerra. La soirée s'est poursuivie par la présentation des membres du jury et par un concert de l'Orchestre symphonique national dirigé par le maestro Rachid Saouli, avec la participation d'une chorale qui ont interprété un programme issu du patrimoine de la musique algérienne sous sa forme symphonique de cultures nationales et internationales. À suivre ! A. BOUSMAHA