La rébellion touareg nigérienne a annoncé avoir tué quatre soldats de l'armée gouvernementale lors d'une attaque lundi à Tamazlakh (nord), une information qui n'était pas confirmée hier matin par les autorités. Sur son site Internet, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) affirme avoir également détruit un véhicule de l'armée et “blessé grièvement plusieurs” militaires stationnés à Tamazlakh. Dimanche, la rébellion avait déjà annoncé avoir tué un capitaine et blessé des soldats, lors de combats deux jours plus tôt aux environs de la localité d'Elmiki (nord). Les autorités n'avaient toujours pas réagi hier à ces deux incidents. Les revendications du MNJ sont généralement difficilement vérifiables de source indépendante, la presse étant de surcroît interdite d'accès dans le nord du pays. Niamey refuse de négocier avec les chefs du MNJ qu'il qualifie de “bandits armés” et de “trafiquants de drogue”. R. I./Agences