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Les réserves du Forum des chefs d'entreprise
Adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange
Publié dans Liberté le 24 - 01 - 2009

Le forum propose en particulier un délai de deux ans pour préparer les entreprises algériennes à cette ouverture plus large du marché.
“Ce n'est pas tant l'ouverture de notre marché vers les pays arabes qui pose problème, mais plutôt la conduite de ce dossier”, a déclaré M. Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), qui déplore le fait que les opérateurs économiques ne soient pas consultés dans la décision prise par le gouvernement pour l'adhésion du pays à la Zone arabe de libre-échange (Zale). Pour lui, cette ouverture va affecter le monde de l'industrie. En termes plus clairs, l'Algérie n'est pas suffisamment préparée pour adhérer à cette zone. Il fallait, selon lui, préparer au préalable les entreprises en renforçant leurs capacités de production et en concrétisant leur mise à niveau. “Notre économie a un niveau d'ouverture qui a beaucoup amoindri notre industrie. Et à l'inverse, le commerce a submergé”, souligne-t-il. Pour appuyer ses dires, M. Hamiani, qui est invité jeudi à l'émission “Evénement à la une” de la radio Chaîne III, avance des chiffres : “En 2003, l'Algérie importait 10 milliards de dollars/an et en 2008, ses importations ont atteint 35 milliards de dollars. En 2003, la part de l'industrie dans la richesse produite, c'est-à-dire du produit intérieur brut (PIB), était de l'ordre de 18%. Or, aujourd'hui, nous sommes à moins de 5%.” Ce qui a fait dire au président du FCE qu'un excès d'ouverture n'est pas encore opportun, sauf si l'on avait pris le soin de mettre en place la stratégie industrielle décidée par le gouvernement. Plus précis encore, il avoue que les entreprises algériennes devaient bénéficier d'un délai supplémentaire, le forum a parlé de deux ans, pour mieux se préparer à cette adhésion. “Maintenant que c'est fait, nous n'allons pas animer une polémique à ce propos, mais nous allons nous préparer à cette nouvelle donne. Et nous avons quelques propositions à soumettre au gouvernement dans ce sens”, affirme-t-il. Avant d'aller vers une ouverture de type commercial, il faudrait, selon le président du FCE, harmoniser les politiques de chacun des pays membres, “car, nous n'avons pas la même fiscalité, ni le même régime du foncier ni les conditions de financement identiques. Et si l'on veut impliquer les opérateurs algériens dans une saine concurrence, il faut qu'ils aient les mêmes atouts. Or, ce travail préalable n'a pas été fait”, fera-t-il remarquer. On se retrouve ainsi, ajoute M. Hamiani, dans des conditions de travail différentes. “C'est plus cher chez nous de créer des entreprises que dans des pays tels que l'Egypte ou les Emirats arabes unis (EAU). Car, explique-t-il, le foncier en Algérie est plus cher. La cherté concerne aussi l'obtention des crédits. En outre, la productivité reste encore plus faible. “Quel est le sort des productions réalisées dans les zones franches ? Comment va-t-on les contrôler ? Car ces productions ne paient ni droits ni taxes. Elles existent en Egypte, à Dubaï, en Jordanie et en Syrie”, s'interroge Réda Hamiani qui demande également que des dispositions soient prises pour un meilleur contrôle et suivi, c'est-à-dire la traçabilité de ces produits. Car, selon lui, ces marchandises passent certes, par les pays arabes mais leur origine pourrait être d'Asie avec qui les pays arabes sont plus proches en termes de commerce. Pis encore, à plus long terme dans cette zone, connaissant notre environnement, ajoute-t-il, les investisseurs vont opter pour des pays comme l'Egypte ou Dubaï, la Tunisie où les procédures de leur installation sont plus simples, au lieu de choisir notre pays. Par rapport à cet accord d'association, le président du FCE pense qu'il y a lieu de positiver les choses. Cependant, il faut une large concertation entre le monde industriel et les autorités afin de trouver les meilleures procédures d'encadrement, de suivi et de contrôle de cet accord. L'invité de la radio Chaîne III souhaite aussi que ces pays viennent investir en Algérie et de ne pas se consacrer uniquement au commerce et l'écoulement de leurs marchandises. Abordant le climat des affaires en Algérie, M. Hamiani s'est référé à l'appréciation du livre Doing Business, établi par la Banque mondiale et la SFI, apparaissant chaque année, et qui a classé notre pays sur une liste de 150 parmi les derniers. C'est dû aux conditions qualifiées encore de difficiles et complexes de l'investissement en Algérie
Badreddine KHRIS


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