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“Les Identités meurtrières” d'Amin Maalouf ?
Reflet culturel
Publié dans Liberté le 28 - 01 - 2009

Ecrivain libanais d'expression française, lauréat du prix Goncourt en 1993, Amin Maalouf, n'a eu de cesse de s'interroger, d'éclairer mais aussi de prévenir l'opinion publique sur le sujet aussi ardent que lumineux qu'est la question identitaire. Dans son essai intitulé les Identités meurtrières, Malouf refuse tout à la fois, le standard planétaire et le repli sur la tribu, exploite sa propre expérience personnelle autour de laquelle s'articulent ses analyses sur le sujet. À cheval sur deux langues et des traditions culturelles différentes, Amin Maalouf accueille ces richesses avec sérénité et conscience. Il ne les oppose pas. Il les célèbre et les revendique comme étant les deux battants d'une fenêtre qui s'ouvre pleinement sur le monde. Elles sont son identité. Il ne s'explique pas que des hommes à travers l'histoire se sont battus et continuent de se battre pour affirmer leur différence, et que l'affirmation de soi s'accompagne si souvent de la négation d'autrui ? Pour lui les différences ne sont pas adversaires mais complémentaires et que c'est justement la méconnaissance de l'autre qui provoque les conflits. Ses exposés ne sont pas passés inaperçus. Ils ont fait réagir des personnalités à travers de grands titres.
François Sureau dans les colonnes de l'Express dira de lui : “Par la voix de cet écrivain libanais de langue française, la vieille Europe nous fait encore partager la plus féconde de ses convictions.” Henri Tincq, quant à lui, déclarera dans le journal Le Monde : “D'une voix pudique, sereine, Amin Maalouf énonce tout simplement des enjeux de civilisation pour le troisième millénaire.” En effet l'affirmation des identités émerge de toutes parts mais dans une ambiance mondiale dominée par une forme d'insouciance qui risque d'induire des incompréhensions, des instrumentations ou des hégémonies dont Amin Maalouf fait l'écho. Lui-même imprégné par ce sujet dit : “Moitié français, donc, et moitié libanais ? Pas du tout ! L'identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées. Je n'ai pas plusieurs identités, j'en ai une seule, faite de tous les éléments qui l'ont façonnée, selon un "dosage" particulier qui n'est jamais le même d'une personne à une autre.” Aux éditions Broché les Identités meurtrières est considéré comme étant le livre de sagesse et de lucidité, d'inquiétude mais aussi d'espoir.
A. A.


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