Dans une lettre adressée à la presse, 26 familles qui habitaient, depuis 35 ans, l'ex-bidonville carrière Dominique situé à Aïn Beïda retracent ce qu'ils considèrent comme la genèse de leur calvaire. Ainsi, selon eux, en 2005, il a été décidé la démolition de ce quartier pour la réalisation d'un programme de relogement dans le cadre de la RHP. Après recensement, l'ex-chef de daïra a remis des arrêtés d'attribution datés du 30 janvier 2006 limités pour un relogement dans un délai de trois mois avec obligation de quitter les lieux dans une semaine. Ce qui a été fait le 9 février 2006. Depuis, lit-on encore dans la lettre, la situation n'a pas changé. “Nous habitons dans des garages dans des conditions difficiles. Nous avons frappé à toutes les portes mais malgré les arrêtés d'attribution en notre possession, rien n'a été fait”, se plaignent les signataires du document. Contacté à ce sujet, le nouveau chef de daïra a rappelé que “l'attribution des 1 300 logements en question a fait l'objet de l'installation de deux commissions élargies à des habitants du quartier. Aujourd'hui, nous avons une quarantaine de requêtes, de citoyens recensés parmi les anciens habitants mais qui n'ont pas bénéficié de logement, ainsi que ceux qui, ayant appris l'entame du recensement, se sont infiltrés et ont érigé des constructions illicites lesquelles ont été démolies également et puis d'autres qui disent avoir été omis”. Ainsi, M; Touati reconnaît qu'il y'avait, effectivement, des omissions d'une vingtaine de cas auxquels le wali a accordé un programme de 20 logements. Enfin, notre interlocuteur révélera l'existence de dépassements. Des logements de bénéficiaires recensés ont été occupés par d'autres. On avance le chiffre de 12 cas. Dans ce lot, 4 ont été confirmés avec 3 d'entre eux n'ont rien à avoir avec le quartier, et le quatrième occupe également un autre logement. Le wali de Oum El-Bouaghi a entamé des actions pour récupérer ces logements, conclut le chef de la daïra. B. Nacer