Le RC Kouba a été destinataire hier d'une correspondance de la FAF, l'informant que le gardien Ghalem n'est pas qualifié pour prendre part à la rencontre d'aujourd'hui, prévue au stade de Benhadad, face à l'USM Blida. Le gardien n'est du reste pas qualifié également pour ce rendez-vous au sein de son “nouveau club” conformément à la dernière décision de la FAF de valider son dossier de qualification à l'USMB. C'est-à-dire que Ghalem, au jour d'aujourd'hui, n'est qualifié dans aucun club. Pourtant, il s'agit-là d'un match en retard qui aurait pu se dérouler au moment où Ghalem était encore sous contrat avec le RCK et réglementairement, il a tout à fait le droit donc de jouer aujourd'hui dans les rangs du RCK. C'est le cas inverse d'un joueur nouvellement recruté dans un club qui dispute un match en retard, post-mercato, comme Ouznadji (USMA) par exemple ou encore Boussofiane (JSK) qui ne pourront pas être de la partie aujourd'hui pour les deux rencontres en retard USMA-JSMB et MCEE-JSK, car non qualifiés à la date du match. Ghalem est, quant à lui, qualifié à la date du match, c'est-à-dire… la phase aller. Le dossier de qualification de l'intéressé encore en litige ne concerne en fait que la phase retour du championnat qui ne démarre que le mois prochain. Qu'il soit Blidéen ou Koubéen lors de la phase retour, c'est un autre problème. Et puis, pourquoi la LNF a dès lors rejeté cette semaine les réserves de l'USMH contre le RCK au sujet de la participation de Ghalem à la confrontation entre les deux équipes, qui a eu lieu il y a à peine une dizaine de jours ? À suivre le raisonnement de la FAF, Ghalem ne devait pas jouer contre l'USMH et la LNF aurait dû valider les réserves du club harrachi. Bien entendu, ce raisonnement est faux, mais il ne résulte pas d'une méconnaissance des règlements généraux car nous savons pertinemment qu'il existe à la LNF et à la FAF des cadres compétents dans ce domaine. Ils l'ont prouvé à maintes reprises. C'est en vérité l'œuvre d'un seul homme qui a tiré sa révérence hier et qui a décidé de prendre sa revanche sur un club. Depuis que le RCK a été réhabilité dans ses droits par une instance internationale et souveraine, il a juré de faire payer à sa direction le prix de son “entêtement” à faire valoir ses droits. Tout cela se passe devant le silence complice de tout le monde, y compris celui du MJS, à l'exception de M. Nouari, ex-dirigeant de la LNF qui a démissionné pour ne pas cautionné la “hogra”. Triste fin et vivement le changement ! SAMIR LAMARI