9e partie Maïssa a gardé la mallette avec elle. Elle essaye de l'ouvrir mais en vain. La mallette est codée, aucun chiffre composé n'arrive à la décoder. Que va-t-elle faire ? De retour chez-elle vers le milieu de l'après-midi, elle eut juste le temps de vêtir son uniforme et de rejoindre son poste de travail. Le vol de nuit s'avère moins pénible cette fois-ci, du fait que la plupart des passagers s'étaient endormis juste après le léger repas servi quelques instants après le décollage. Elle put même s'accorder un petit somme. De retour chez-elle au petit matin, elle n'eut qu'une seule pensée : la mallette. Une fois encore, elle essaya de l'ouvrir. Elle tenta d'autres chiffres, compose d'autres codes et fini par s'en lasser. Moins stressée que la veille, elle aida sa maternelle dans quelques travaux ménagers, puis prit un bain, et se rendit chez sa coiffeuse. Elle a devant elle deux journées de repos, et elle va en profiter pour s'occuper un peu de sa petite personne. Mais la mallette occupait ses pensées. Elle finira même par l'obséder. Au début de la soirée, elle revint à la charge et essaya encore de l'ouvrir mais sans résultat. Aucun code composé ne répondait. Maïssa sentit son sang bouillir dans ses vaines. Elle perdit patience et balance la mallette rageusement et de toutes ses forces contre le mur. A sa grande surprise, elle s'ouvrit et laissa échapper un flot de documents et des billets de banque. Maïssa se lève précipitamment et se met à ramasser fébrilement le contenu de la mallette éparpillé autour d'elle. Elle se rassoit sur son lit et tente de mettre de l'ordre dans les liasses des billets de banque et des documents. “Voyons tout d'abord si l'on peut trouver une trace du propriétaire ?” se dit-elle, en fouinant dans la paperasse. Elle finit par dénicher une carte bancaire et un agenda. La carte bancaire ne comportait pas grand-chose si ce n'est le numéro de domiciliation de la banque et le code personnel du client. Par contre, plusieurs documents, contrats, plans, bouclettes, etc. comportaient un nom et un prénom. Elle lut : Omar D., architecte. “Je suis une grande vilaine”, se dit-elle. Là je fouine dans l'intimité des gens… Néanmoins, elle continua à chercher dans le seul but de trouver une trace valable ou un indice lui permettant de contacter cet homme. Y. H.