Comme de coutume, l'association El-Badr, marque chaque année la Journée mondiale de la lutte contre le cancer par une manifestation. Cette année, en présence des responsables du ministère de la Santé et des autorités locales, cette association a mis à la disposition des malades un cytaphérèse (un appareil qui permet de séparer les plaquettes de sang) qui sera installé au Centre de transfusion sanguine de Blida. Avec cet appareil, le malade aura besoin d'un seul donneur au lieu de dix. Pour marquer cette journée, l'association a organisé “une journée d'étude sur la douleur”. Ont pris part à cet événement plusieurs spécialistes, venus de différents hôpitaux et qui sont considérés comme les personnes les plus proches des citoyens atteints par le cancer ou par les maladies chroniques et qu'ils peuvent atténuer leur douleur. Pour le professeur Arezki, ce rendez-vous permettra à tous les spécialistes activant dans différentes structures hospitalières qui existent à Blida d'unifier leurs efforts afin de lancer sur le terrain une unité de prise en charge du symptôme de la douleur où seront associées pratiquement toutes les spécialités concernées. Selon certains intervenants, l'OMS a recensé 8 millions de décès par an dans le monde, dus essentiellement au cancer, une maladie dont la quasi-totalité des formes sont incurables. Parmi les formes les plus fréquentes de cette maladie on trouve le cancer du poumon avec 1,4 million de décès, le cancer de l'estomac avec 866 000 décès, le cancer du foie avec 653 000 décès, cancer du colon avec 677 000 de décès et le cancer du sein avec 548 000 décès. Cette maladie est provoquée par plusieurs facteurs physique (les rayons ultraviolets et les rayons ionisants), chimique (l'exposition à l'amiante, aux composants de la fumée du tabac, à l'arsenic et à l'aflatoxine) et plusieurs autres facteurs tels le tabagisme, l'obésité… Le docteur Moussaoui, président de cette association, affirme qu'“il y a plus de 30 000 nouveau cas en Algérie. Ce chiffre est en constante augmentation compte tenu de la faiblesse de la prise en charge des malades et la sensibilisation des citoyens qui doivent connaître l'origine de ce symptôme”. Il appelle les autorités locales et les responsables hospitaliers à lancer une unité antidouleur à Blida. K. Fawzi