L'association Bariq 21 de Skikda a organisé, ce week-end, une campagne de nettoyage de la plage de l'îlot des Chèvres où d'innombrables bouteilles en plastique et autres détritus sont rejetés, quotidiennement, par Oued Safsaf, lui-même pollué par la zone industrielle qu'il longe. Cette association, qui a pris la louable initiative de dépollution d'un site touristique dénonce, en revanche l'inertie qui caractérise les autorités concernées et les responsables de la zone industrielle qui ne se soucient guère de cet état de fait lamentable et très préjudiciable. La situation au niveau des plages de la ville de Collo est presque identique. Les bouteilles en plastique sont devenues un véritable fléau de pollution marine. Ils couvrent presque toutes les étendues des plages et se sont les oueds dont les embouchures donnent sur des plages qui sont les plus touchés par ce phénomène. Outre, bien évidemment les gens insouciants qui confondent plages et décharges publiques. Cependant, au niveau de la ville de Collo la seule association écologique locale, El Manara, très à cheval sur le respect de l'environnement, n'a toujours pas eu l'aval de l'administration pour le renouvellement de son mandat. Cette dernière, rappelons-le, s'est distinguée durant l'année précédente par plusieurs actions de nettoyage de sites touristiques et même de dépollution marine en collaboration avec les plongeurs de Blue Planet, une association de plongée sous-marine. Au cours de cette opération des centaines de pneus, de vieux filets de pêche et autres détritus hasardeux ont été dégagées du port de Collo. Au niveau du quartier de la presqu'île, cette association dynamique a même implanté des poubelles publiques et le meilleur travail qu'elle effectue à chaque initiative est la participation des enfants pour leur inculquer la culture de l'amour de la nature. A. Boukarine