L'affaire de l'ex-juge d'instruction près la cour de Jijel, accusé de corruption et dévoilement de secrets professionnels, a été reportée hier par la chambre criminelle de la cour de Constantine pour le 2 mars prochain. Ce deuxième report a été motivé par l'absence de la partie civile et des douze témoins de l'affaire. Notons que l'accusé dénommé T. S. a été déjà condamné par contumace à 20 ans de prison ferme par la cour de Constantine. Informé de l'arrêt de la cour, il s'est constitué prisonnier. Malgré le mutisme de l'avocat de l'ex-juge, le passage de ce dernier devant les juges est très attendu. L'opinion publique est partagée sur la question surtout que certaines accusations risquent de s'avérer fantaisistes comme celle portant sur la vie privée de l'accusé, ce qui est contraire aux droits des personnes et à l'éthique. B. Souheila