Résumé : Omar invite Maïssa à dîner. Elle ne put se dérober, et accepte de lui accorder une heure ou deux. Mais sa surprise sera bien grande quand Omar lui demande de l'épouser. 26iéme partie Prise de court, la jeune femme eut du mal à déglutir. Elle crut n'avoir pas bien compris, mais Omar reprend : - Maïssa veux-tu devenir ma femme. Je sais que tu vas encore me rabâcher qu'on ne se connaît pas encore assez, mais je ne vois aucun inconvénient à te dévoiler mes intentions envers toi… Maïssa avale un verre d'eau, et les mains tremblantes dépose le verre avec fracas sur la table. - Là. Tu es surprise. Mais vois-tu Maïssa, nous n'avons plus vingt ans tous les deux, et la vie n'attend pas. Profitons du temps présent avant qu'il ne soit trop tard. Maïssa prend une longue inspiration avant de pouvoir articuler ses mots : - Mais… Mais Omar tu es un homme marié. Une ombre de tristesse passe dans les yeux d'Omar : - J'étais marié. De plus en plus intriguée, Maïssa ouvrit de grand yeux. - Tu ne l'es plus ? - Non - Ne me dis pas que tu es divorcé ! - Non. Je suis veuf, Maïssa Non loin d'eux un groupe de jeunes discutaient bruyamment. Les uns riaient, d'autres lançaient des boutades. L'ambiance était des plus conviviales. Maïssa avait encore du mal à assimiler ce qu'elle venait d'entendre. Le menait-il en bateau ? Omar est veuf ? Est-ce la vérité ? Mais enfin pourquoi lui mentira-t-il sur sa situation de famille. Une phrase lui revient en mémoire : lors de leur déjeuner, Omar avait fait allusion à sa femme quant à la préparation du couscous. “Ma mère et ma femme par la suite le préparaient bien”, avait-il précisé employant un temps passé. Sur le coup, elle n'y avait pas prêté attention. Mais Omar aujourd'hui lui déclare carrément que sa femme est décédée, et il veut l'épouser. - Ma femme est décédée; reprend-il. Je suis veuf depuis voilà plus de deux ans. - De quoi est-elle décédée ? - D'une maladie incurable… Epargnes -moi s'il te plaît les détails. J'ai vécu un calvaire insurmontable lors de sa maladie. Durant des mois, je ne cessais de courir les hôpitaux et les médecins. Nous avons tenté l'impossible pur la sauver. Mais Dieu Tout- Puissant en a décidé autrement. Y. H.