Résumé de la 24e partie n En pleine cérémonie de fiançailles, Fouzia se trouve mal et perd connaissance. L'émotion est très grande. On a évacué la jeune femme dans une petite pièce attenant à la salle des fêtes où se trouvent les invités. Seul Omar, Fatima et les parents de Fouzia sont restés avec elle. Fatima, qui s'est enfermée dans le mutisme, finit par réagir. — Pourquoi ? demande-t-elle. — Quoi, dit Fatma, serrant sa fille, quoi : tu ne vois pas que ma fille est mal ! Omar l'évente à l'aide de son mouchoir — C'est la chaleur, dit-il. — Non, non, crie Fatima, ce n'est pas la chaleur ! nous avons tous chaud ! Fouzia reprend connaissance. — Où suis-je ? demande-t-elle. — ça va, dit Omar, tu as fait un malaise ! — C'est le mauvais œil, dit Fatma. Elle se tourne vers Fatima : — Je lui ai dit de ne pas trop se mettre en valeur, mais tu connais les filles d'aujourd'hui, elles n'en font qu'à leur tête ! — Ce n'est pas le mauvais œil, dit Fatima. Fatma s'emporte. — C'est quoi alors ? ma fille a fait un malaise et tu trouves moyen de faire des commentaires ! — Taisez-vous, dit Tahar, il faut retourner auprès des invités et découper la pièce montée… Vas-y, toi, Omar… — Et Fouzia ? demande Fatma. — Elle restera ici pour se reposer. Tiens lui compagnie, quant à toi Fatima, viens avec nous ! Fatima hésite. — Mon oncle a raison, dit Omar, retournons auprès de nos invités. Fouzia a eu un malaise, c'est une chose qui arrive ! Fatima suit les deux hommes. Dans la salle, on pousse des cris, en les voyant arriver. — Et la fiancée ? demande-t-on. — Elle a eu un malaise et elle se repose, dit Omar, nous allons quand même continuer la cérémonie. Il découpe le gâteau, distribue les parts, mais le cœur n'y était pas. La cérémonie a fini plus tôt que prévu. Omar dépose Fouzia ; il aurait aimé l'emmener chez le médecin, mais la jeune fille, se sentant mieux, a refusé. Il rentre donc, avec sa mère et sœurs, promettant de repasser la voir dans la soirée. — Ne t'inquiète pas, le rassure-t-elle. Dès qu'ils arrivent à la maison, Fatima éclate. — Medjnouna : cette fille est possédée ! tu ne vas quand même pas l'épouser ! — Calme-toi, dit Omar, nous allons parler de cela mais dans le calme ! — Il n'y a pas à discuter, tu ne vas pas épouser une possédée ! (à suivre...)