La zone de pêche, qui s'étend sur une superficie de 5 000 m2 tout le long de la façade maritime, longue de 80 kilomètres, renferme une biomasse de 60 000 tonnes, selon une évaluation faite en 1982. La capacité d'accueil au niveau des deux ports que compte la wilaya est de 452 unités, dont 267 au port de Béni-Saf et 185 au port de Bouzedjar. Actuellement, les deux infrastructures portuaires comptent une flottille estimée à 394 unités, tous types confondus, et un collectif marin de près de 5 000 inscrits. Aussi, les deux ports comptent 14 chantiers de construction et de réparation navale, 6 unités de transformation et une école de formation des techniques de la pêche et de l'aquaculture. La flottille au niveau des deux ports connaît une évolution dans la mesure où, de 185 embarcations enregistrées en 2001, le chiffre est porté à 394 unités en 2008. En termes de collectif marin et selon les chiffres en notre possession, celui-ci est passé de 3 679 en 2001 à 4 498 en 2008. Quant à la production, elle est estimée à 31 061 tonnes à la fin de l'année 2007, contre 8 681 en 2001. Il va sans dire que compte tenu des problèmes énumérés par la profession, la production pour l'année 2008 a connu une chute vertigineuse. En termes d'investissement, le secteur a bénéficié d'un grand nombre de projets dans le cadre du programme spécial de relance économique pour un montant global de 2 411 661 596 DA permettant la réception de 48 embarcations, dont 29 chalutiers et 11 sardiniers et la création de 585 postes d'emploi directs et 1 717 postes d'emplois indirects et une production annuelle estimée à 6 620 tonnes. Il est utile de rappeler que 4 sardiniers réceptionnés en 2008 sont de construction locale. D'autres projets sont en cours de réalisation pour un montant d'investissement estimé à 22 290 423 DA dont 819 573 665 DA de subvention. Les arguments de ce retard sont dus en général à l'indisponibilité sur le marché local des équipement et autres matières indispensables à la construction, ou encore à cause d'un manque de financement par l'institution bancaire et ce, à l'image de la Sarl Neptune dont les projets consistent en la réalisation d'une unité de transformation de poisson et un complexe de froid et qui, à ce jour, n'ont pas connu de démarrage. Le secteur de la pêche a bénéficié dans le cadre des opérations décentralisées d'un projet d'aménagement et équipement de l'école technique de formation de pêche et d'aquaculture de Béni-Saf dont le taux global d'avancement est de 75% alors que celui portant sur la réalisation d'une antenne de pêche et des ressources halieutiques au port de Bouzedjar est de 78%. M. LARADJ