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Des ressources longues mises à la disposition des entreprises Fonds d'investissement doté d'un capital de 150 milliards de dinars : pour booster la création de ri
Ce fonds a pour objectif de développer la production, les exportations hors hydrocarbures et la création d'emplois. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le président de la République avait annoncé le 24 février dernier l'institution d'un fonds d'investissement doté d'un capital de 150 milliards de dinars en mesure de financer sur le moyen terme des investissements majeurs pouvant atteindre un total de 1 000 milliards de dinars. Hier, le ministre des Finances a installé officiellement, à Alger, le Conseil de direction du fonds qui aura pour principale charge de conduire les activités de cette nouvelle institution et le comité stratégique présidé par le grand argentier du pays et qui aura comme mission, notamment de fixer les directives relatives à la politique du fonds. “Le comité stratégique tiendra sa première réunion ce mercredi”, a annoncé le ministre. Le fonds, qui s'appuie en fait sur une réorganisation de la Banque algérienne de développement, est une des réponses à la problématique d'absence de ressources à moyen et long terme de financement de l'économie. Le fonds intervient dans la gestion des financements de projets d'investissement public ainsi que celle relevant du secteur économique, la promotion du financement bancaire local aux grands projets aux lieu et place du recours à l'endettement extérieur, l'accompagnement et la détermination des conditions et des besoins spécifiques au titre de la restructuration du secteur économique. Il intervient également dans la promotion de la politique d'encouragement des investissements directs étrangers et des investissements nationaux en fixant un certain nombre d'objectifs tels que la promotion de la production et des exportations hors hydrocarbures, la création d'emplois, l'utilisation des ressources financières internes, et la prise en compte de tout critère devant concourir à un bilan devises positif. Le fonds pourra ainsi prendre en charge non seulement la gestion financière des opérations, d'équipements publics, inscrites au budget de l'Etat, mais aussi financer des projets du secteur économique. Il peut intervenir dans le financement de projet d'investissement, dans le financement de la mise à niveau du secteur public. Il peut aussi participer au capital, en partenariat avec des entreprises publiques et des investisseurs étrangers ou d'investisseurs nationaux, de sociétés mixtes chargées de la réalisation de projets de développement. En matière de financement, le fonds, en plus de ses fonds propres, aura à mobiliser des ressources additionnelles qui lui sont nécessaires sous forme de prêts et avances du Trésor. Le ministre des Finances a indiqué qu'une convention a été établie entre le Trésor et le Fonds national d'investissement en vue de définir les modalités et les conditions d'octroi de ces prêts ainsi que les modalités de remboursement et la rémunération des prestations. Ces prêts seront destinés soit au financement de projets, soit à des prises de participation dans des projets d'investissement des prestations. Le Trésor prendra en charge le différentiel du taux d'intérêt qui pourrait apparaître au titre des financements mis en place. Le fonds pourra aussi recourir au marché des capitaux avec ou sans garantie du Trésor. Karim Djoudi : création en 2009 de sociétés de capital risque et de leasing Par ailleurs pour conforter le financement des petites et moyennes entreprises, M. Karim Djoudi annonce la création en 2009 de sociétés de capital risque et de sociétés de leasing. Le ministre des Finances relève qu'actuellement, la sphère financière apporte différentes réponses financières à l'économie portant respectivement sur 2 600 milliards de dinars de crédit bancaire à l'économie avec une croissance de 15%/an, ceci alors que les fonds propres des banques ont été multipliés par deux en 2 ans, 200 milliards de dinars de financement par émission d'obligations sur les marchés financiers pour le financement des plans de développement des entreprises, 20 milliards de dinars de financement par recours au leasing, et 100 milliards de dinars de financement bancaire de microcrédits. “Ce mouvement croissant de financement de l'économie est en phase avec une injection des dépenses publiques, constituant un plan de charge solvable de plus de 17 000 milliards de dinars depuis 2004”, ajoute le grand argentier du pays. M. R.